Que savoir sur la LPP en Suisse ?

La prévoyance professionnelle, plus connue sous l'appellation LPP (Loi fédérale sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité), est un pilier essentiel de la sécurité sociale en Suisse. Instituée en 1985, elle a pour objectif d'assurer un niveau de vie décent aux salariés et à leurs proches lorsqu'ils atteignent l'âge de la retraite ou en cas d'invalidité ou de décès prématuré. Découvrez-en davantage pour mieux comprendre.

Une assurance sociale obligatoire pour tous les salariés

Concrètement, tout employeur helvétique se doit d'affilier ses collaborateurs à une caisse de pension LPP dès qu'ils atteignent un certain âge et perçoivent un salaire annuel d'au moins 21 510 francs. Les cotisations sont prélevées à parts égales entre employeur et employé. Elles représentent un pourcentage du salaire, généralement entre 7 et 18 %, en fonction de l'âge de l'assuré.

Des prestations minimales fixées par la loi

La LPP garantit à tous les assurés, quel que soit leur employeur ou leur branche professionnelle, des prestations de base identiques à la retraite, en cas d'invalidité ou de décès. Elle définit notamment : un salaire assuré minimum ; un taux de conversion minimal ; des rentes minimales d'invalidité et pour survivants.

Ces prestations légales obligatoires constituent un filet de sécurité commun à tous les salariés. Il convient de souligner qu'elles peuvent être améliorées par des dispositions plus avantageuses prévues dans le règlement de la caisse de pension choisie par l'employeur.

Des lacunes à combler par l’épargne individuelle

Bien que solide, la LPP Suisse présente des limites qu'il est indispensable de combler par des formes d'épargne supplémentaires. En effet, de nombreux salariés sont insuffisamment couverts au regard de leur train de vie actif ou de leurs besoins une fois à la retraite.

Plusieurs solutions s'offrent à eux : optimiser le 2ème pilier via une prévoyance plus étendue que le minimum LPP, se constituer un 3ème pilier A via des versements sur un compte d'épargne lié ou un compte de prévoyance 3 a, ou encore maximiser les avantages fiscaux du 3ème pilier B en cotisant à des assurances-vie.

Adapter sa stratégie de prévoyance à sa situation

Quels que soient son âge, son statut et ses objectifs patrimoniaux, il est recommandé à tout résident suisse d'adapter sa stratégie de prévoyance en conséquence. Les solutions sont multiples : affiliation à une caisse de pension avec prestations sur-obligatoires, épargne supplémentaire via le pilier 3a ou 3 b, -vie, locatif.

L'idéal est de se fixer dès le plus jeune âge des objectifs de revenus à la retraite, puis de faire régulièrement le point sur l'adéquation entre ce besoin estimé et le capital accumulé dans les différents piliers. Cette projection précise des besoins futurs permettra d'ajuster le tir si nécessaire et d'envisager sereinement la transition vie active-retraite.

Par ailleurs, sachez que si vous désirez retrouver vos avoirs perdus, il vous est recommandé de contacter des professionnels du domaine. Ils sauront vous accompagner de manière plus que judicieuse. Pour les choisir, il faudra tenir compte de critères comme l'expertise, l'expérience et les qualités humaines.

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