L'organisation Cybermalveillance.gouv.fr met en garde contre une arnaque actuellement en vogue par courrier électronique. Un escroc, prétendant être un tueur à gages engagé pour vous éliminer, offre de « ne rien faire » en échange d'une rémunération. En réalité, il s'agit d'une fraude à grande échelle visant des millions de personnes.
Au cours des dernières années, nous avons assisté à diverses tentatives de cyberescroqueries, certaines des plus malveillantes étant les fraudes par ransomware ou celles qui exploitent des images et vidéos compromettantes de la victime. Cependant, une nouvelle menace semble se profiler, nécessitant une vigilance accrue. D'après un message relayé par Cybermalveillance.gouv.fr, un faux « tueur à gages », se faisant passer pour « Death Angel » ou « Ange de la mort », prétend avoir été engagé pour assassiner le destinataire du message.
Quelle est la réponse appropriée si vous êtes victime de l'arnaque au faux tueur à gages ?
Dans ce message alarmant, l'escroc affirme : « Je dispose d'informations sur vous, vos itinéraires, vos horaires, vos déplacements, vos habitudes quotidiennes, etc. Vous pouvez me proposer de ne rien faire. Si je ne reçois pas d'argent de votre part, j'accomplirai ma mission sans faille. Si vous voulez coopérer, je vous donnerai toutes les informations sur le commanditaire et pourquoi cette personne en veut à votre vie. »
Le message contient également un ultimatum : « Vous avez 48 heures pour prendre une décision. » L'escroc met en doute l'efficacité de la police en cas de signalement, affirmant qu'il surveille constamment les mouvements de la victime.
Ce qu'il faut savoir
Une caractéristique évidente d'un tel message devrait alerter le destinataire : l'absence de personnalisation. Selon Cybermalveillance.gouv.fr, ce message est en fait une campagne d'escroquerie massive envoyée à des milliers, voire des millions de personnes dont les adresses e-mail ont été exposées lors de fuites de données.
Derrière ces messages, il n'y a pas de tueurs à gages, mais des cybercriminels ordinaires, similaires à ceux qui orchestrent des campagnes de phishing. Il est donc primordial de ne pas répondre à ces messages, et surtout de ne payer aucune somme au prétendu tueur à gages. Inutile également de céder à la panique, qui est précisément l'objectif de ces fraudeurs. Cybermalveillance.gouv.fr encourage vivement à signaler tout message de ce type sur la plateforme Signal Spam.
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