L’essentiel à retenir : Oui, la rupture conventionnelle est possible pendant un congé parental, à condition que les deux parties s’accordent. Cela offre une sortie sereine avec droits au chômage maintenus. La moitié de la durée du congé compte dans l’ancienneté pour l’indemnité, et le salaire de référence est reconstitué à 100 % !
Vous êtes en congé parental et vous rêvez d’un nouveau départ professionnel, mais vous vous demandez si la rupture conventionnelle est possible ? Bonne nouvelle : il est tout à fait envisageable de quitter votre entreprise d’un commun accord, même en pleine pause parentale ! Découvrez comment transformer votre envie de changement en réalité, sans compromettre vos droits, tout en sécurisant votre transition. On vous dévoile les étapes clés et les avantages méconnus de cette procédure, comme le calcul de votre indemnité basé sur votre salaire antérieur ou vos droits au chômage. Prêt à repartir sur de nouvelles bases ?
- Congé parental et envie de changement ? La rupture conventionnelle est-elle possible ?
- Le congé parental suspend votre contrat, mais ne le bloque pas !
- La rupture conventionnelle : une séparation à l’amiable
- De l’entretien à l’homologation : les 5 étapes clés de votre rupture
- Calcul de l’indemnité : le point qui change tout pendant un congé parental
- Rupture signée, et maintenant ? Chômage, papiers, on vous dit tout !
- Cas particuliers : quid des salariés protégés et des fonctionnaires ?
- Les questions que vous vous posez sur la rupture conventionnelle en congé parental
Congé parental et envie de changement ? La rupture conventionnelle est-elle possible ?

Vous profitez de votre congé parental et vous songez à une reconversion professionnelle ? Vous vous demandez si un départ en douceur est envisageable ? Vous avez bien raison de vous poser la question !
Voici une réponse claire : oui, la rupture conventionnelle est possible pendant un congé parental. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas une impasse professionnelle ! C’est une opportunité à explorer ensemble, notamment si vous pensez à une nouvelle carrière ou un retour au travail sous d’autres conditions.
Le mot d’ordre ? Le commun accord. Ni vous ni votre employeur ne pouvez imposer cette décision. C’est une séparation à l’amiable, sans les contraintes d’une démission ni les drames d’un licenciement. Et bonne nouvelle : vous conservez vos droits au chômage, ce qui sécurise votre transition.
Rassurez-vous : votre congé parental suspend le contrat, mais ne l’enferme pas ! C’est comme une parenthèse professionnelle qui reste modifiable si les deux parties le souhaitent. La procédure reste simple : un entretien pour fixer les modalités (date de rupture, indemnité), un délai de réflexion de 15 jours, puis une demande d’homologation. On vous explique comment concrétiser cette possibilité.
Le congé parental suspend votre contrat, mais ne le bloque pas !
Pendant votre congé parental d’éducation, vous ne travaillez pas et n’êtes pas payé par votre employeur. Pourtant, vous faites toujours partie de l’entreprise. C’est ça, la suspension du contrat de travail ! Vos droits acquis, comme vos avantages sociaux, restent protégés pendant cette période.
Une idée reçue persiste : la suspension ne bloque pas la rupture conventionnelle. Si l’employeur et le salarié sont d’accord, à condition que l’accord soit libre et éclairé des deux côtés, une séparation amiable reste possible. Cette nuance est essentielle pour anticiper votre projet professionnel.
Attention à ne pas confondre avec le congé maternité ! Une salariée en congé maternité bénéficie d’une protection quasi-absolue contre la rupture. Ce n’est pas le cas du congé parental d’éducation, où la porte reste ouverte à une négociation. Ici, aucun cadre juridique ne limite la rupture, tant que les deux parties s’entendent.
Le congé parental suspend votre contrat de travail, il ne le rompt pas. C’est une nuance essentielle qui ouvre la porte à une négociation de départ à l’amiable avec votre employeur.
Profitez de cette souplesse pour construire un projet professionnel en phase avec vos priorités. La suspension du contrat est une opportunité pour repartir sur de nouvelles bases, en préservant vos droits au chômage. Vous bénéficierez d’une indemnité spécifique, au moins équivalente à celle du licenciement. Une solution à étudier sereinement !
La rupture conventionnelle : une séparation à l’amiable
La rupture conventionnelle est le seul mode de rupture d’un CDI possible sans motif légitime. Employeur et salarié décident ensemble de mettre fin au contrat, même pendant un congé parental ou une maladie. Personne ne peut imposer cette décision à l’autre. Besoin d’un départ sans conflit ? C’est la solution idéale. Près de 250 000 ruptures conventionnelles ont été homologuées en 2022, prouvant son succès comme alternative au licenciement.
Vous avez envie de partir, mais votre employeur ne valide pas ? Personne ne peut forcer la main de l’autre. Inversement, si votre employeur propose une rupture conventionnelle et que vous refusez, il devra explorer d’autres voies. Pas de pression, pas de chantage : c’est une règle immuable. Le refus de la rupture conventionnelle est un droit pour les deux parties. En cas de blocage, mieux vaut explorer une médiation avant d’envisager une procédure plus conflictuelle.
Votre accord doit être libre et éclairé. Une signature sous menace ou pression est nulle. Imaginez-vous poussé à accepter une offre pendant votre congé parental sans temps de réflexion : cela pourrait invalider toute la procédure. Le salarié a droit à un entretien pour clarifier les modalités, et peut se faire assister par un collègue ou un conseiller spécialisé. Prenez le temps nécessaire pour comprendre les implications.
À la différence d’une démission, la rupture conventionnelle ouvre droit au chômage. Contrairement à un licenciement, elle repose sur un accord mutuel. Besoin de clarifier ? Découvrez les différences entre licenciement et rupture conventionnelle pour éviter les pièges. Mieux : 85 % des bénéficiaires touchent le chômage après validation, contre 0 % en cas de démission classique.
De l’entretien à l’homologation : les 5 étapes clés de votre rupture
Vous avez un projet de rupture conventionnelle en congé parental ? Découvrez les étapes essentielles pour sécuriser votre démarche.
L’entretien préalable
L’employeur et le salarié définissent les termes de la rupture (date, indemnité). Un représentant du personnel ou un conseiller du salarié peut assister le salarié pour assurer une négociation claire.
La signature de la convention
La convention Cerfa n°14598 fixe la date de rupture, l’indemnité (au moins égale à celle d’un licenciement) et la fin du délai de rétractation. Elle est remise immédiatement au salarié : sans ce document, la procédure est nulle.
Le délai de rétractation
Les deux parties disposent de 15 jours calendaires pour se rétracter, sans motif. Les jours fériés prolongent le délai au premier jour ouvrable suivant.
L’homologation par la DDETSPP
Après le délai de rétractation, la demande est envoyée à la DDETSPP. L’administration valide la procédure en 15 jours ouvrables. En cas d’absence de réponse, l’homologation est implicite. La rupture prend effet au plus tôt le lendemain de l’homologation.
Le calendrier de votre rupture conventionnelle
| Étape | Description | Délai à retenir |
|---|---|---|
| Entretien(s) de négociation | Fixer les conditions (date, indemnité) | Pas de délai légal |
| Signature de la convention | Formalisation de l’accord | Le jour J |
| Droit de rétractation | Période de réflexion pour les 2 parties | 15 jours calendaires (à partir de J+1) |
| Demande d’homologation | Envoi du formulaire à la DDETSPP | Le lendemain de la fin du délai de rétractation |
| Instruction par la DDETSPP | Vérification de la validité de la convention | 15 jours ouvrables |
| Rupture du contrat | Fin officielle de votre contrat de travail | Au plus tôt le lendemain de l’homologation |
En résumé, la rupture conventionnelle est possible pendant un congé parental si l’accord est libre et éclairé. Vous conservez vos droits au chômage après la rupture. Un processus clair pour un départ serein !
Calcul de l’indemnité : le point qui change tout pendant un congé parental
C’est LA question financière importante ! Quel sera le montant de votre indemnité spécifique de rupture conventionnelle ? Bonne nouvelle, les règles sont plutôt à votre avantage. Saviez-vous que vos droits sont protégés même pendant un congé parental ?
L’impact sur le calcul de l’ancienneté
La durée de votre congé parental d’éducation à temps plein est prise en compte pour moitié dans le calcul de votre ancienneté. C’est un point à ne pas oublier ! Par exemple, un congé de 24 mois sera comptabilisé comme 12 mois d’ancienneté effective. Si vous cumulez 8 ans d’ancienneté réelle et 18 mois de congé parental à temps plein, votre ancienneté totale sera de 8 ans et 9 mois.
Le salaire de référence : le vrai point bonus !
Si vous étiez en congé parental à temps partiel, ou même à temps plein, le salaire de référence pour le calcul ne sera pas votre salaire réduit ou nul ! Il doit être reconstitué sur la base de votre salaire à temps plein d’avant le congé. C’est la loi ! Par exemple, un salaire réduit à 1 200€ en congé parental à temps partiel sera reconstitué à 2 000€ si c’était votre revenu initial.
Exemple : vous gagniez 2000€ brut avant votre congé. Même si vous ne touchez rien pendant, le calcul se fera sur la base de ces 2000€.
- Calculez votre ancienneté totale (n’oubliez pas de compter la moitié de la durée de votre congé parental).
- Retrouvez votre salaire brut mensuel d’avant le congé parental (c’est votre salaire de référence).
- Appliquez la formule légale minimale : (1/4 de mois de salaire par année jusqu’à 10 ans) + (1/3 de mois de salaire par année au-delà de 10 ans).
N’hésitez pas à négocier, tout est possible ! Le montant indiqué par la formule est un minimum légal. Vous pouvez demander un montant supérieur si vos négociations avec l’employeur le permettent. Par exemple, une entreprise en bonne santé financière pourrait accepter une indemnité plus généreuse. Notez aussi que l’indemnité peut inclure des éléments comme l’indemnité de préavis non dû ou des primes non prises en compte dans le salaire de référence.
Autre avantage souvent sous-estimé : les exonérations sociales et fiscales. L’indemnité légale est totalement exonérée de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu pour les non-retraités. Même si le montant négocié dépasse le minimum légal, une partie reste exonérée (jusqu’à 282 600€ pour l’impôt, 94 200€ pour les cotisations). Cela représente une manne financière à ne pas négliger. Par ailleurs, l’employeur paie une contribution patronale de 30% sur la partie exonérée, sans vous imputer cette charge.
Rupture signée, et maintenant ? Chômage, papiers, on vous dit tout !
Une fois la rupture validée, une question cruciale se pose : et le chômage ? Soyez rassuré(e) !
La rupture conventionnelle, même signée pendant un congé parental, vous donne droit aux droits au chômage (ARE) si vous remplissez les critères, comme avoir travaillé au moins 6 mois au cours des 24 derniers mois. Le congé parental ne bloque pas cet accès, à condition d’avoir un accord libre et éclairé.
Bonne nouvelle ! Conclure une rupture conventionnelle pendant votre congé parental vous ouvre les mêmes droits à l’allocation chômage qu’une rupture classique. Un vrai tremplin pour votre avenir.
Les documents de fin de contrat à ne pas oublier
Votre employeur doit vous remettre un kit de départ complet, essentiel pour vos démarches post-emploi :
- Certificat de travail : Mentionne vos dates d’embauche et départ, et vos postes occupés. Sa non-délivrance est sanctionnée par une amende.
- Attestation France Travail : Indispensable pour votre inscription au chômage. Elle doit être remise avec votre dernier bulletin de salaire.
- Reçu pour solde de tout compte : Détaille les sommes versées. Signé par les deux parties, il peut être contesté dans les 6 mois.
Vérifiez chaque document pour éviter les retards. Avec ces papiers en main, vous êtes prêt(e) à rebondir !
Cas particuliers : quid des salariés protégés et des fonctionnaires ?
Attention ! Membre du CSE, délégué syndical ou agent public ? La rupture conventionnelle suit des règles strictes. Procédure valable, mais avec des étapes supplémentaires pour garantir la légitimité de l’accord.
Vous êtes salarié protégé ?
Pour les représentants du personnel, deux contraintes : pas de TéléRC et consultation du CSE obligatoire. L’employeur doit obtenir l’autorisation de l’inspecteur du travail après ces étapes.
Procédure simplifiée :
- Entretien(s) pour fixer les termes (indemnité, date de fin)
- Consultation du CSE avant signature
- Demande Cerfa 14599 à l’inspecteur du travail
L’inspecteur vérifie la liberté du consentement et l’absence de lien avec votre mandat. Délai de 2 mois pour répondre. Silence = rejet. Recours possible devant le ministre du Travail ou le tribunal administratif.
Et dans la fonction publique ?
Pour les agents publics, l’indemnité suit un barème :
- Moins de 10 ans : 1/4 de mois de salaire par an
- 11 à 15 ans : 2/5 de mois brut
- 16 à 20 ans : 1/2 mois de rémunération
- 21 à 24 ans : 3/5 de mois brut
Le calcul se base sur le 12e de la rémunération de l’année précédente. En congé parental non rémunéré, le montant peut être très bas.
L’indemnité bénéficie d’avantages fiscaux : CSG exonérée si < 94 200 €. Réembauche dans le public sous 6 ans = remboursement à prévoir. Les démarches pour quitter la fonction publique nécessitent une vérification administrative pour éviter les erreurs. Rappel : cette procédure reste encadrée jusqu’en 2025 pour préserver vos droits au chômage et à la retraite.
Les questions que vous vous posez sur la rupture conventionnelle en congé parental
Pour finir, voici les réponses directes aux questions les plus fréquentes !
Mon employeur peut-il m’imposer une rupture conventionnelle ? Non, jamais. L’accord doit être mutuel. Il peut aussi la refuser si vous la proposez.
Dois-je effectuer un préavis ? Non, il n’y a pas de préavis dans le cadre d’une rupture conventionnelle. La date de fin de contrat est fixée d’un commun accord. Attention : après la signature, un délai de 15 jours calendaires permet de se rétracter.
Que faire si je me sens sous pression pour signer ? Surtout, ne signez pas ! Le consentement doit être libre. En cas de vice du consentement (harcèlement, menaces), la rupture peut être annulée par le conseil de prud’hommes.
- Oui, la rupture conventionnelle en congé parental est possible. Le contrat est suspendu, mais la négociation est autorisée.
- L’accord mutuel et le consentement libre sont indispensables. Toute contrainte invalide la procédure.
- Le calcul de votre indemnité est protégé. Elle ne peut être inférieure à l’indemnité légale de licenciement (selon votre ancienneté).
- Vous conservez vos droits aux allocations chômage. Le montant est basé sur vos revenus avant le congé parental.
Vous avez toutes les cartes en main pour aborder cette étape sereinement !
« En congé parental, la rupture conventionnelle est possible avec l’accord de votre employeur ! Votre indemnité se base sur votre salaire précédent, et vous conservez vos droits au chômage. Une opportunité à saisir en toute clarté et en toute sécurité juridique ! Bonne nouvelle : vous avez toutes les cartes en main pour rebondir sereinement. »
FAQ
Est-il possible de faire une rupture conventionnelle pendant un congé parental ?
Oui, absolument ! Votre congé parental suspend votre contrat de travail, il ne le bloque pas. Pour une rupture conventionnelle, il suffit que vous et votre employeur soyez d’accord. C’est une séparation à l’amiable, sans contrainte ni pour l’un ni pour l’autre. Alors si vous rêvez d’un nouveau départ professionnel, lancez la discussion !
Quels sont les cas d’interdiction à la rupture conventionnelle ?
Impossible si la rupture est frauduleuse, sous pression (menaces, harcèlement) ou faite pour contourner les règles du licenciement économique. Par exemple, si votre employeur cherche à éviter une procédure lourde comme un plan social, la rupture pourrait être annulée. Le consentement doit être libre et éclairé, point barre !
Comment démissionner d’un CDI pendant un congé parental ?
Une démission pendant un congé parental, c’est possible ? Pas vraiment. En pratique, on préfère la rupture conventionnelle, qui se négocie à deux. Une vraie démission (unilatérale) donne moins de droits, notamment au chômage. Alors on évite les faux pas : la rupture conventionnelle est la solution la plus maline !
Quels sont les motifs valables pour une rupture conventionnelle ?
Pas besoin de motif officiel ! L’avantage, c’est que vous et votre employeur décidez ensemble. Projet perso, reconversion, envie de changement… tout est bon à prendre ! L’essentiel est que l’accord soit mutuel et sans pression. Si votre boss dit non, vous ne pouvez pas insister, c’est comme ça !
Comment forcer son patron à accepter une rupture conventionnelle ?
Impossible de forcer la main ! La rupture conventionnelle, c’est du 50/50 : si votre patron refuse, il a le droit. Pas de chantage, pas de menace, juste du dialogue. Et si le courant ne passe plus, essayez de négocier autre chose (temps partiel, aménagement) avant de tout lâcher. La patience paie souvent !
Comment s’en sortir financièrement avec un congé parental ?
Rassurez-vous, la rupture conventionnelle reste un bon plan ! Vous touchez une indemnité calculée sur votre salaire avant le congé, pas sur les maigres allocations. Et cerise sur le gâteau : vous avez droit au chômage, si les conditions sont remplies. Alors même sans salaire, votre transition s’annonce sereine !
Quelles sont les erreurs à éviter lors d’une rupture conventionnelle ?
Gros non-nos : signer sous la pression (c’est illégal), oublier le délai de rétractation de 15 jours ou négliger les formalités administratives. Et si vous êtes un salarié protégé (CSE, syndicaliste), il faut l’accord de l’inspecteur du travail. Une erreur, et hop ! la rupture est annulée. Mieux vaut bien préparer son dossier ou se faire accompagner.
Quelle est la nouvelle loi sur la rupture conventionnelle ?
Rassurez-vous, les règles restent stables pour les salariés du privé. En revanche, pour les agents publics, une expérimentation existe jusqu’en 2025. Elle permet une rupture mutuelle, mais le calcul de l’indemnité suit des règles strictes. Pas de révolution donc, mais des nuances à connaître en fonction de votre statut.
Pourquoi les patrons ne veulent pas faire de rupture conventionnelle ?
Souvent, c’est une question d’argent ou de procédure. Négocier prend du temps, et certains chefs préfèrent garder la main pour un remplaçant. D’autres ont peur de créer un précédent. Et pour les TPE-PME, les coûts peuvent faire mal. Mais pas de panique : une bonne préparation et une proposition équitable peuvent les convaincre !
Âgé de 39 ans, employé en mairie et passionné par l’actualité, j’aime décrypter les grands événements du monde et partager ces analyses avec mon entourage.