Surmonter la mort d’un proche lorsqu’on est jeune

Les jeunes n’ont pas forcément l’expérience de vivre la mort d’un proche. Entre l’alcool, la dépression, le déni ou la rébellion, les jeunes ne réagissent pas toujours de la bonne manière. En plus, lorsqu’on est jeune, on a cette capacité à cacher au plus profond de nous-mêmes nos douleurs. Pour vous aider à mieux vivre ce genre de situation, voici quelques conseils qui peuvent vous aider.

Ne pas fuir

S’enfuir n’est jamais la solution. On pense souvent qu’il suffit de « faire un tour » et de s’occuper autrement avec des amis pour vous faire oublier votre douleur. Mais, ce n’est pas le cas. En revanche, il faut y faire face. Certains parents vont même jusqu’à écarter leurs enfants des cérémonies funéraires lorsque c’est le grand-père ou la grand-mère qui est décédé. Ce qui est une mauvaise idée parce qu’ils ont besoin de voir et d’être conscients de la réalité. La prise de conscience est la première étape fondamentale pour le processus de deuil, aussi bien pour un adolescent de 15 ans que pour un adulte.

Se rendre utile

Autant qu’un adulte, un jeune doit s’impliquer activement dans la préparation des obsèques. Et plus qu’un simple coursier qu’on envoie faire les commissions, il est important d’avoir des responsabilités. Vous pouvez être par exemple plus à l’aise dans la manipulation de tout ce qui est informatisé, il faut convaincre les autres membres de la famille de vous laisser cette tâche. L’envoi des annonces de décès, la préparation des cartes de remerciements ou la conception de la plaque funéraire peuvent vous être confiés. Sur ce dernier point, vous pouvez vous rendre sur Plaquedeces.fr. Vous y trouverez divers modèles de plaques funéraires personnalisées.

Comprendre ses émotions et y faire face

Être occupé par la préparation des obsèques doit vous servir à y faire face et non pour enterrer vos émotions. Au contraire, il est important de comprendre ce qu’on ressent. Ressentez-vous seulement de la tristesse ou y a-t-il de la colère ou de la culpabilité parmi ce que vous ressentez ? Connaître vos émotions peut vous aider à les guérir plus vite. Les connaître peut aussi vous aider à définir si vous avez besoin d’aide et vers qui vous pouvez vous tourner pour les obtenir. Parfois, des amis peuvent suffire, mais n’écartez pas l’idée de devoir passer par l’option psy.

Écarter toutes les émotions destructives

Il est normal de ressentir la douleur lorsqu’on fait face à la mort d’un être cher. Cependant, ce n’est pas pour autant qu’il faut se laisser envahir par les émotions destructrices. Que sont-elles ? C’est par exemple la culpabilité : « J’aurais dû faire ceci… » ou « J’aurais dû le prévoir plus tôt, c’est ma faute… ». C’est parfois aussi de la colère « Ce médecin incompétent, qui n’a rien à faire dans le corps médical… » ou « Pourquoi untel n’a rien pu voir venir ? C’est donc sa faute ». Ces émotions et ces pensées négatives n’attirent généralement rien de bon. Il faut les écarter à tout prix.

Prendre conscience de l’absence

Lorsqu’on est pris dans l’euphorie de la préparation des obsèques, on oublie souvent ce vide laissé par l’être cher. Et c’est surtout lorsqu’on prend conscience de ce vide que les douleurs les plus profondes vont apparaître. Chacun peut réagir différemment lors de la perte d’un être cher, mais en général, il est préférable que la prise de conscience de ce vide se fasse très rapidement. Plus cette prise de conscience est retardée, plus la douleur sera forte. Malheureusement, le plus souvent, c’est surtout lorsque tout le monde a repris sa vie normale après la cérémonie des obsèques que le vide va se mettre en évidence. Et pourtant, à ce moment précis, on n’est plus aussi bien entouré.

Prendre soin des autres

La présence d’une personne plus « faible » peut parfois nous aider à nous réconforter. Ce peut être une sœur, une mère, une grand-mère, etc. C’est d’autant plus efficace lorsque les deux personnes concernées sont en train de vivre le même drame. Faites cependant attention à ne pas enterrer vos propres émotions lorsque vous vous occupez des autres.

Parler et exprimer ses besoins

Les proches se réconfortent et s’encouragent face à la mort de l’un des leurs. Ce sont les plus forts qui vont surtout s’occuper des plus faibles. Il est bien de relever la tête et de paraître fort aux yeux de tous, mais il est aussi important de se montrer faible lorsqu’on l’est vraiment. Donnez la chance aux plus forts de s’occuper de vous à votre tour. Trouvez le moyen de vous exprimer et faites resurgir vos propres besoins. Attirez par exemple dans un coin de la l’oncle ou la tante avec qui vous vous entendez le mieux. Et si vous croyez qu’un ami peut jouer au mieux ce rôle, n’hésitez pas à faire appel à lui.

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