En proie à des difficultés financières depuis quelques temps, comme beaucoup d’acteurs de la mode, l’entreprise Stock J Boutique Jennyfer, qui détient Don’t Call me Jennyfer, a été placée en liquidation judiciaire le 28 juin 2023.
Le secteur souffre terriblement, et la liste des belles marques de mode ou prêt à porter en forte difficulté ou disparues depuis 2 ans est bien trop longue et s’allonge chaque mois : Minelli, Kookaï, San Marina, André, Gap France, Kaporal, Pimkie, Du Pareil au Même, Naf Naf…
Mais Sébastien Bismuth, président associé, ne s’avoue pas vaincu et a décidé de tout faire pour sauver une de ses marques qui compte 220 magasins en France (il est également en charge de Célio et Camaïeu).
Confrontée à la hausse significative du coût de ses matières premières, des salaires, et à la baisse du pouvoir d’achat de ses clientes, la Direction n’a pas d’autres choix que de prendre des décisions douloureuses…
Ainsi, les employés du siège ont appris en ce 5 octobre que la Direction prévoyait en priorité de diminuer ses coûts fixes pour permettre à la société de survivre. Cela passe par deux décisions principales :
- la vente du siège social au rue Etienne Dolet à Saint-Ouen, suivie d’une location ;
- le licenciement de 75 employés sur 179 au siège de l’entreprise soit plus de 40% d’allègement des effectifs (hors points de vente).
Les salariés ne connaissent pas encore leur sort à titre personnel, mais ce sacrifice pourrait permettre à une majorité des 1111 employés de Don’t Call Me Jennyfer, fondée en 1984 et leader aujourd’hui du prêt à porter chez les 10-20 ans, de ne pas se retrouver au chômage dans les prochaines semaines, ni d’allonger la liste des marques historiques disparues ces dernières années…
Nathan responsable de la publication de Info-mag-annonce.com. Tous ses articles sont rédigés en coordination avec l’équipe de direction.