Maroc : un séisme meurtrier qui fait des centaines de morts !

La tranquillité de la nuit au Maroc a été violemment interrompue par une catastrophe naturelle sans précédent. Marrakech, joyau touristique, ainsi que plusieurs autres villes, sont en deuil après un tremblement de terre dévastateur.

Un drame inédit ébranle le Maroc

Les chiffres sont glaçants : au moins 820 morts dans ce que les médias marocains qualifient déjà comme l'un des séismes le plus puissant de l'histoire du royaume. La nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre restera gravée dans la mémoire collective.

Le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) a confirmé l'ampleur du drame. Le séisme a atteint une magnitude de 7 degrés sur l'échelle de Richter, avec un épicentre situé dans la province d'Al-Haouz, tout près de Marrakech.

Réactions et solidarité internationale

La communauté internationale s'est empressée d'exprimer sa solidarité. Narendra Modi, Premier ministre indien, a partagé sa profonde tristesse. « Mes pensées sont avec le peuple du Maroc », a-t-il déclaré. Olaf Scholz, chancelier allemand, a parlé d'un tremblement de terre « dévastateur ».

Les mots ne suffisent pas à exprimer la douleur face à une telle tragédie, mais ils témoignent d'une solidarité mondiale envers le peuple marocain endeuillé.

Dévastation sur place : le témoignage des victimes

Les réseaux sociaux ont été inondés d'images d'une violence inouïe. Des maisons effondrées, des voitures écrasées sous des décombres et, pire encore, des familles bloquées dans leurs habitations en ruine.

Michaël Bizet, un Français propriétaire à Marrakech, raconte : « C'était le chaos total, une vraie catastrophe ». L'horreur était palpable dans ses mots, tout comme dans le témoignage d'Abdelhak El Amrani, 33 ans, qui a vu des bâtiments se balancer sous la force du séisme.

La célèbre place Jemaa el-Fna, symbole de Marrakech, n'a pas été épargnée. Un minaret s'est effondré, causant des blessures.

Un appel à l’aide pour les blessés

Au-delà du bilan humain, les infrastructures médicales sont mises à rude épreuve. Le centre régional de transfusion sanguine à Marrakech a lancé un appel vibrant à la population pour des dons de sang afin d'aider les blessés.

Fayssal Badour, un Marrakchi de 58 ans, décrit une scène d'apocalypse : « Les cris et les pleurs étaient insoutenables ». Le pays n'avait pas connu un tel drame depuis le séisme d'Agadir en 1960, qui avait fait plus de 12 000 morts.

Le passé sismique douloureux du Maroc

Cette tragédie rappelle d'autres moments sombres de l'histoire marocaine. Le séisme d'Al Hoceima en 2004, par exemple, avait causé la mort de 628 personnes. Le Maroc, comme de nombreuses régions du monde, est vulnérable aux tremblements de terre. Cette réalité, douloureusement rappelée, souligne l'importance de la préparation et de la solidarité dans la réponse aux catastrophes.

 

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