Aujourd’hui, le phénomène de la pollution atmosphérique ne cesse de s’amplifier dans les grandes villes. Pourtant, cela représente un véritable danger pour les habitants résidant dans ces différentes zones. Pour ce faire, plusieurs métropoles mettent en place certaines solutions pour venir à bout de ce fléau. Découvrez celles-ci !
La proscription des véhicules les plus polluants
Les ZFE (zones à faibles émissions) sont des zones urbaines dont le but est d’interdire aux véhicules très polluants de circuler. La mise en place de celles-ci représente l’une des solutions efficaces pour réduire la pollution dans les grandes métropoles.
La mise en œuvre de ce projet passe d’abord par une classification des automobiles selon leurs émissions polluantes. Ensuite, il faudra définir les types de véhicules qui pourront circuler dans ces zones à faibles émissions. L’accès est généralement contrôlé par les forces de l’ordre. Les véhicules disposent d’une vignette collée sur le pare-brise qui indique clairement leur catégorie.
L’efficacité de cette solution repose également sur la superficie de la zone. En effet, il faut qu’elle soit importante afin de pallier les ruses de contournements. Vous pouvez mieux comprendre cette politique en cliquant sur ZFE de Rouen.
Paiement de taxes élevées
Toujours dans le cadre de cette interdiction, certains pays, à la place des ZFE, soumettent les véhicules très polluants à des taxes très élevées. Dans le même temps, des aides sont mises en place pour encourager les usagers qui utilisent les véhicules électriques ou hybrides.
La réduction du trafic dans les métropoles
Dans les grandes métropoles, le trafic routier est très dense. De ce fait, de plus en plus de villes misent sur la réduction de l’effectif des véhicules dans la circulation afin de restreindre la pollution atmosphérique. Pour y parvenir, elles procèdent à l’installation des péages.
En effet, lorsque les conducteurs seront obligés de payer une taxe un peu élevée, ils seront contraints avec le temps d’opter pour les transports en commun. Par conséquent, au lieu d’interdire directement aux automobilistes de circuler, il suffit de multiplier les péages ou d’augmenter la taxe.
La mise en place d’une politique de circulation alternée
L’adoption d’une politique de circulation alternée représente également l’une des meilleures solutions pour venir à bout de la pollution dans les grandes métropoles. Ici, l’objectif est de tenir compte de la plaque d’immatriculation des véhicules pour autoriser leur circulation.
En guise d’illustration, les véhicules disposant d’une plaque impaire n’entreront pas dans le trafic routier le même jour que ceux qui ont une plaque paire. Cette mesure participe non seulement à la réduction des particules dans l’air, mais également à la restriction de la circulation des véhicules.
Le contrôle de la vitesse des automobilistes en ville
L’autre alternative pour limiter la pollution atmosphérique est de sensibiliser sur la diminution de la vitesse. Cette mesure participe à la protection de l’environnement et à la réduction des cas d’accidents.
En effet, lorsque les véhicules rouleront avec 20 km/h de moins, les freinages brusques seront évités au maximum. Indirectement, cela permet de restreindre la consommation de carburant ce qui entraine finalement la réduction des émissions de particules fines dans l’air.
A lire aussi Intérieur : comment bien choisir son purificateur d’air ?