Investir dans un bien locatif est une porte d’entrée dans le secteur immobilier qui attire de plus en plus de particuliers. Cependant, nombreux sont ceux qui butent sur la question du financement ? Faut-il payer sur fonds propres ou avec un crédit ? Quel type de crédit contracter ? Vers quelle banque se tourner ?
Autant de questions auxquelles nous vous apportons des réponses pour vous aider à mieux comprendre comment financer un investissement locatif.
Les avantages de l’investissement locatif, en bref
L’investissement locatif consiste à acquérir un bien immobilier et à le mettre en location pendant une certaine durée. Cette solution permet notamment de développer rapidement son patrimoine et de bénéficier de réductions d’impôts grâce aux dispositifs comme la Loi Pinel et le statut LMNP.
En faisant des choix judicieux, c’est également un excellent moyen de se constituer d’intéressants revenus supplémentaires.
Les possibilités pour investir dans le locatif sont nombreuses et diverses :
- Logements anciens ;
- Logements neufs ;
- Locaux commerciaux ;
- Parkings.
Et comme pour tout projet immobilier, le choix de l’emplacement est déterminant pour la réussite de tout investissement locatif. Investir dans le neuf à Rennes est, par exemple, un excellent choix. Il s’agit en effet d’une ville dynamique avec une demande locative très élevée.
Financer un investissement locatif, épargne personnelle ou crédit ?
Il est tout à fait possible de financer votre investissement dans le locatif avec votre épargne personnelle si celle-ci est suffisante. Ce type de financement vous évite de supporter les intérêts et les frais facturés sur emprunt bancaire. Toutefois, cela limite clairement votre capacité à investir dans d’autres projets.
Il est donc plus avantageux de financer votre projet d’investissement locatif en ayant recours à un emprunt. Les banques accordent d’ailleurs assez facilement un crédit pour ce type de projet, en raison des dispositifs mis en place par l’État et de la bonne santé du marché immobilier.
Afin que votre demande soit acceptée, assurez-vous que le coût total de l’emprunt soit inférieur à la rentabilité du projet. Rassurez-vous, rien de bien difficile, car depuis 2011, les taux des prêts immobiliers accordés par les banques sont au plus bas. Cependant, de l’autre côté, les valeurs locatives sont en nette progression.
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Quel type de crédit pour financer un investissement locatif ?
Pour investir dans le locatif, vous avez le choix entre deux types de crédit : le prêt immobilier amortissable classique et le prêt immobilier in fine.
Financer un investissement locatif avec un prêt immobilier classique
Comme son nom l’indique, le prêt immobilier classique est un emprunt standard accordé par une banque. Vous remboursez par mensualités le capital, les intérêts, les frais d’assurance, ainsi que les autres frais liés à l’emprunt. Les loyers perçus grâce à la mise en location du bien sont utilisés pour payer une partie ou la totalité des mensualités.
Le prêt immobilier in fine
Contrairement au prêt immobilier classique, le prêt immobilier in fine permet de rembourser uniquement les intérêts tous les mois. Le capital emprunté est remboursé d’un seul coup à l’échéance du contrat de prêt. Par conséquent, les mensualités sont moins élevées et le reste à vivre est plus important pour l’emprunteur.
Afin de faciliter le remboursement à l’échéance du prêt, le capital peut être couplé avec un placement ; une assurance-vie par exemple.
Notons tout de même qu’avec un prêt immobilier in fine, le coût final du crédit est plus élevé que celui d’un prêt classique. De plus, les banques exigent généralement un apport personnel conséquent avant de l’accorder.
Quelle solution choisir ?
Le choix entre un prêt immobilier classique et un prêt in fine dépend de votre situation fiscale et de vos revenus. Dans les deux cas, les intérêts que vous payez et les assurances de prêt sont déductibles de votre base imposable avant le calcul de votre impôt sur le revenu.
Pour un prêt in fine, le montant déduit sera plus élevé, car les intérêts sont calculés sur l’ensemble du capital tout au long de la durée du contrat de prêt. Ceci étant, le prêt in fine est plus avantageux pour les particuliers disposant d’un patrimoine locatif important. Il permet en effet de bénéficier d’une réduction d’impôts plus importante.
Par contre, pour les particuliers ou les ménages qui souhaitent réaliser leur premier investissement locatif, un prêt immobilier classique est plus convenable.
Quelle que soit l’option retenue, afin de choisir un prêt qui convient effectivement à votre situation, prenez un rendez-vous avec plusieurs établissements financiers ou servez-vous d’un comparateur en ligne pour faire jouer la concurrence.
Le financement d’un investissement locatif peut se faire par le biais de diverses sources, notamment les prêteurs traditionnels, les prêteurs durs et les prêteurs privés. Les prêteurs traditionnels, tels que les banques et les coopératives de crédit, offrent généralement les taux d’intérêt et les conditions les plus compétitifs, mais ils peuvent exiger une cote de crédit élevée, ainsi qu’un acompte important.
Lors de la vérification de leurs relevés bancaires, certains locataires ont remarqué un débit appelé « RSG prélèvement » sans savoir d’où il venait. Cette transaction est très probablement liée au loyer mensuel de leur compte pour les services de soins à domicile. Chez InfoMag, nous apportons des réponses appropriées aux questions sur ce prélèvement SEPA, avant de prendre les mesures adéquates pour l’arrêter s’il s’avère frauduleux. Le terme « prélèvement RSG » correspond généralement à un prélèvement SEPA lié au paiement du loyer mensuel d’un logement (par exemple un logement pour étudiant, un logement touristique, ou pour les retraités ou les personnes âgées en maison de retraite). Il faut savoir que RSG est une société de gestion immobilière dans le domaine des appartements avec services. L’accord de paiement « RSG prélèvement » est généralement conclu entre le gestionnaire et le locataire au moment de la signature du contrat de location de l’appartement.
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