Kyste poplité : du diagnostic au traitement en toute quiétude 

Localisé à la partie postérieure interne du genou (dans le « creux poplité »), le kyste poplité, souvent appelé aussi kyste de Baker, constitue un des kystes synoviaux ou ganglionnaires les plus courants. Il fait ainsi partie des tuméfactions bénignes (non cancéreuses) nichant sous la peau, chargées de liquide visqueux et transparent : le liquide synovial. Ces grosseurs apparaissent sur les articulations ou encore les tendons.

Touchant jusqu’à 19 % des adultes et 6 % des enfants sujets à des kystes, il se rencontre plus fréquemment chez les plus de 50 ans, pour cause d’épanchement intra-articulaire chronique.

Pour tout savoir de cette pathologie généralement sans gravité, mais qui peut s’avérer gênante, voire invalidante dans ses formes avancées, ne ratez rien de notre dossier traitant de sa détection jusqu’à son traitement au naturel.

Kyste poplité ou kyste de Baker : qu’est-ce que c’est ?

À l’exemple de toutes les articulations, le genou s’entoure d’une capsule articulaire l’isolant et jouant le rôle d’une poche hermétique. Cette dernière se tapisse d’une paroi intérieure appelée synoviale qui sécrète un fluide : le liquide synovial. Il nourrit et lubrifie l’articulation.

En cas de traumatisme ou d’anomalie, la synoviale se défend en produisant une quantité qui peut être excessive de liquide. Cette forte sécrétion peut être alors à l’origine d’un épanchement de synovie ou une hydarthrose à l’intérieur du genou. Par l’augmentation de la pression articulaire, une hernie peut se former, c’est le kyste poplité ou kyste de Baker.

Bénigne, cette masse remplie de liquide synovial possède un volume très variable d’un patient à l’autre. Dans la majorité des cas, elle est de petite taille et ne gêne pas les mouvements du genou. Toutefois lorsqu’elle est volumineuse, elle peut occasionner des douleurs, des tensions, une difficulté du déplacement et une restriction de la capacité de flexion notamment pour s’accroupir.

Plus le kyste poplité augmente en dimension, plus il peut générer des complications faisant appel à une prise en charge médicale sérieuse.

Lorsqu’il touche l’enfant, il concerne souvent simultanément les deux genoux. Chez l’adulte, il a plutôt tendance à rester unilatéral et s’associe à la présence d’une maladie articulaire.

Causes, symptômes et diagnostic du kyste poplité

Étant une pathologie fréquente, le kyste poplité se détecte souvent de manière inopinée. En cas de douleurs à l’arrière du genou, en particulier à la découverte en même temps d’une boule, sa possibilité doit entrer en considération.

Les origines du kyste de Baker

Le kyste poplité se crée en général à la suite d’un traumatisme au niveau du genou. Ce dernier entraîne une surproduction de liquide synovial qui engendre un gonflement. De ce fait, il se produit un accroissement de la pression dans l’articulation. Une fuite du liquide synovial a alors lieu et celui-ci occupe la bourse située dans le creux de poplité.

Le traumatisme touchant le genou peut s’assimiler à un accident ou un choc, mais également à une inflammation liée à des pathologies telles que :

  • La polyarthrite rhumatoïde
  • Le rhumatisme psoriasique
  • Une lésion méniscale
  • Une insuffisance musculaire du quadriceps
  • Une atteinte ligamentaire, une arthrose (gonarthrose), une hydarthrose, un trouble des membranes synoviales, une chondrite, une nécrose
  • Une affection du liquide synovial telle que l’ostéochondromatose, une ou des tumeurs
  • Un envahissement local par des bactéries (Borrelia, origine de la maladie de Lyme)
  • Une pathologie du cartilage

Chez l’enfant, il est particulièrement dû à une mécanique de frottement appelée « siège de classe » ou par un accident (choc, chute, etc.). Il peut également être provoqué par une maladie telle que l’arthrite rhumatoïde infantile, le syndrome d’Ehlers-Danlos, la spondylarthrite, l’ostéochondrite, le psoriasis ou encore le lupus.

Ainsi, en présence d’un kyste de Baker, il faut toujours en rechercher la cause profonde. Bien qu’il puisse apparaître chez la femme et l’enfant, il semble avoir une prévalence sur les hommes de 30 à 50 ans.

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Les symptômes courants

Les symptômes diffèrent en fonction de la pathologie responsable et de la taille de la tuméfaction :

Caractéristiques :

Le kyste de Baker se présente par une grosseur ou une boule dans le creux poplité. Le plus souvent, on le découvre de manière fortuite du fait de sa petite taille et de son caractère asymptomatique. Sa mesure peut atteindre celle d’une balle de tennis dans son état avancé et paraît plus importante à la tension du genou. Élastique au toucher, moyennement tendue, elle ne devrait pas être battante (pour écarter un anévrisme de l’artère poplitée).

Manifestations :

En fonction de sa dimension, elle peut gêner la marche, le fléchissement du genou, particulièrement l’accroupissement. Une douleur se fait alors sentir à cause de la compression des triceps suraux.

Des brûlures, des fourmillements ou un gonflement au niveau du mollet peuvent également se manifester à la suite de la pression sur l’artère poplitée ou les nerfs du creux poplité par un kyste volumineux.

Dans des cas plus rares, par suite de l’effort intensif, il peut se rompre. Le patient ressent alors une douleur intense et soudaine, suivie du gonflement du mollet dû à l’épanchement du liquide depuis sa poche. Le risque est de conclure à tort un accident musculaire ou une phlébite. La prise en charge médicale doit être rapide si cette éventualité se présente.

Kyste-poplite-diagnostic

Les méthodes de diagnostic

Le kyste poplité se découvre le plus souvent involontairement et une douleur ressentie à la partie postérieure du genou avec la présence d’une masse devraient éveiller sa suspicion.

La palpation

L’examen physique reste le plus rapide. À la palpation, on retrouve une hernie pouvant être douloureuse et ne devant être ni battante ni soufflante pour écarter d’autres diagnostics différentiels (anévrisme de l’artère poplitée par exemple). Le reste du dépistage manuel s’effectue dans le but de rechercher une pathologie associée (voir les causes).

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La radiographie

La radiographie complète le diagnostic pour déterminer l’état général du genou. Il sert principalement à visualiser ses parties osseuses et calcifiées. Elle permet également d’afficher le kyste et de définir son volume, son étendue, ses cloisons et son contenu.

L’étude de phlébologie de voisinage peut également se faire pour éloigner une association avec une phlébite.

L’IRM

Son recours rentre également dans la démarche diagnostique et permet de détecter explicitement les atteintes méniscales ou cartilagineuses. Le kyste poplité se détermine clairement ainsi que son ouverture. En résumé, l’IRM permet de voir la communication entre le kyste poplité et l’articulation.

Il élimine également la possibilité de la thrombose veineuse profonde, d’un anévrisme artériel ou des varices, d’une tumeur, etc.

L’ultrason

Enfin, l’ultrason constitue un excellent examen permettant l’exploration de la lésion kystique, sa dimension et son rapport avec les éléments voisins. À l’instar de l’IRM, il peut s’avérer utile dans le diagnostic différentiel en urgence d’une rupture du kyste ou d’une thrombose veineuse profonde.

Qui consulter en cas de soupçon de kyste poplité ?

Le médecin généraliste effectue le dépistage et redirige vers le chirurgien pour un traitement par injection, ponction ou opération lorsque la maladie occasionne une gêne invalidante ou résiste aux approches adoptées.

Habituellement, le kyste poplité se traite en association avec des affections du genou. L’ostéopathe peut également le prendre en charge en se focalisant sur les origines du traumatisme (voir les causes).

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Les traitements conventionnels

Dans la majorité des cas, ces kystes refluent spontanément et ne nécessitent aucun traitement. Toutefois, lorsqu’il est large, le traitement se base habituellement sur la ponction, l’injection ou la chirurgie.

La méthode des injections

L’injection de cortisone peut intervenir pour un effet d’assèchement. Néanmoins, le traitement de l’origine de la pathologie doit s’effectuer en parallèle au risque de récidives.

Dans le cas où la maladie sous-jacente est la polyarthrite rhumatoïde ou l’arthrose, on peut recourir à une arthrocentèse en parallèle avec une injection de corticoïdes dans le genou. Un soulagement des douleurs, une atténuation de l’épanchement et une amélioration des amplitudes articulaires associée à une diminution de la taille de la tuméfaction s’enregistrent parmi les résultats de ces procédés.

L’injection peut cibler soit directement le kyste poplité, soit l’articulation. Toutefois, les études ont établi que l’injection directe se montre plus efficace, plus sûre et plus précise par rapport à l’injection intra-articulaire.

Le traitement par ponction

La ponction améliore la situation et permet l’élimination définitive ou temporaire du kyste poplité. Le chirurgien use d’une aiguille de grande taille pour extraire le liquide à l’apparence filante ou visqueuse et dense.

Cette méthode s’accompagne pour certains médecins d’une injection de produit à base de cortisone (voir le précédent paragraphe), ou des produits habituels retards, ou des substances fluorées. Afin d’éviter les risques infectieux et cutanés, ces actes doivent toutefois être limités à 2 ou 3 infiltrations.

La chirurgie en dernier recours

L’intervention chirurgicale n’est généralement pas recommandée pour cause de favorabilité à la récidive. Elle peut s’avérer indispensable uniquement si la masse, devenue invalidante, se montre résistante aux divers traitements ou compresse une artère ou un nerf.

La rééducation postopératoire

La rééducation dans un centre spécialisé ou chez le kiné s’intègre au traitement. Elle s’effectue dans l’objectif de restaurer la mobilité articulaire et une marche normale. En même temps, elle joue un rôle antalgique et atténue les douleurs postopératoires.

Les risques et les complications possibles

Sans être classée parmi les interventions lourdes, cette chirurgie comporte tout de même des risques spécifiques, en plus de ceux communément liés à une opération et à l’anesthésie. Il faut notamment faire attention à l’apparition des dangers suivants :

  • Un hématome (hémarthrose) : il peut demander son évacuation chirurgicale en cas de douleurs intenses ou un gonflement important.
  • Un épanchement qui se prolonge ou qui survient au cours de la rééducation. Il s’associe souvent à une réaction inflammatoire qui requiert la reprise du traitement et le repos total du genou.
  • Une phlébite: elle est signalée par des douleurs (parfois intenses) et un gonflement faisant appel à un traitement par anticoagulant.
  • Une raideur : elle résulte d’une rééducation inadéquate et peut réclamer un acte chirurgical appelé arthrolyse afin de restituer la mobilité normale du genou.
  • Une infection de l’articulation du genou : plutôt rare, mais sérieuse, elle exige à la fois intervention chirurgicale (nettoyage ou refaçon de la première opération) et un traitement à l’antibiotique.

Complications : le cas du kyste poplité rompu

Si le kyste poplité guérit fréquemment par lui-même, il arrive qu’il atteigne un stade où son trop important volume le rend très inconfortable. Alors, à la suite d’un effort ou d’une extension forcée (accroupissement, saut…) il se rompt.

Cet éclatement se traduit par une douleur vive et soudaine dans le creux du genou, suivi d’un gonflement rapide du mollet qui s’explique par l’écoulement du liquide synovial dans le muscle. Il s’agit d’une pseudo-thrombophlébite.

En l’absence de rupture, le kyste de Baker peut provoquer la compression des artères, des veines, ou des nerfs. L’hémorragie intra kystique doit alors se surveiller pour éviter l’augmentation de son volume et ses manifestations de pression.

Kyste-poplite-traitement-naturel

Le traitement du kyste poplité au naturel est-il possible ?

Les bienfaits des huiles essentielles

Certaines huiles essentielles comme celle à base de lentisque pistachier, grâce à leur composition riche en alpha-pinène, disposent de propriétés de décongestion et drainage. Excellente pour l’amélioration de la circulation, elle contribue au rééquilibrage de la sécrétion du liquide synovial et aide à la résorption du kyste poplité.

Elle s’applique par le biais de léger massage sans exercer de pression sur la poche pour éviter sa rupture.

Le soulagement par les plantes médicinales

L’harpagophytum est une plante aux vertus anti-inflammatoires et antalgiques. Préconisée pour le traitement de l’arthrite, l’arthrose et d’autres maladies touchant les articulations, elle soulage la douleur et la sensation de tension. En outre, elle rétablit la souplesse et la mobilité du genou.

Sa propriété anti-infectieuse réduit également les risques d’infection en cas de rupture du kyste de Baker. Bénéfique pour circulation, elle limite la formation des œdèmes.

Son administration se fait par voie orale sous forme de gélules ou de poudre à infuser. Elle ne convient pas aux enfants de moins de 18 ans.

Le pouvoir de l’arnica

L’arnica permet de réduire les symptômes (douleurs, raideur, tension, gênes) grâce à ses effets analgésique et anti-inflammatoire. Disponible sous plusieurs modes d’administration, vous pouvez soit l’appliquer localement dans son format crème ou gel, soit le prendre oralement.

Les cataplasmes

L’argile verte utilisée en cataplasme pendant le sommeil peut soulager les douleurs. Une fois votre creux poplité recouvert avec la substance, enveloppez votre genou d’un film étirable et laissez reposer toute la nuit.

La mauve possède également des propriétés médicinales telles que la cicatrisation et la régénération cellulaire. De plus, son pouvoir séchant favorise la réduction du kyste.  Trempez ses fleurs dans de l’eau chaude pour réaliser un cataplasme à l’aide de compresse imbibée de cette composition pour aider au drainage lymphatique. La chaleur procure en parallèle relâchement musculaire et bien-être.

Le complément par l’ostéopathie

Outre le traitement principal du kyste poplité, l’ostéopathie peut s’avérer très efficace pour compléter celui-ci. Elle a pour rôle de restaurer la bonne fonction du système de l’ensemble de votre genou. Pour ce faire, plusieurs séances seront nécessaires dont l’essentiel des étapes consistera à :

  • Réduire la pression dans l’articulation
  • Atténuer les atteintes des ménisques
  • Traiter les conséquences des traumatismes
  • Rééquilibrer la répartition du poids supporté par vos genoux
  • Déterminer les contraintes dans l’ensemble de l’environnement du genou

Faire des séances de kiné

Pour soulager la rigidité de l’articulation et des muscles, consulter un kinésithérapeute peut s’avérer efficace. Des exercices indolores visant la flexibilité et le renforcement seront exécutés pendant les séances.

QUID des activités physiques ?

La présence d’un kyste de Baker peut, certes, réduire la capacité à pratiquer des efforts physiques. Néanmoins, effectuer des étirements spécifiques soulage les symptômes dans la mesure où le stade de votre pathologie le permet.

Debout, placez le pied de la jambe affectée sur une chaise de 50 cm de hauteur. Repliez doucement le genou. Ensuite, penchez en avant et vers le bas en essayant de garder le dos droit. Un étirement doit se ressentir sur votre cuisse. Maintenez cette position pendant quelques secondes sans forcer. À répéter l’exercice deux à trois fois par jour.

L’alternative permet d’effectuer l’entraînement assis. Pliez les genoux une fois installé sur votre siège puis tendez le genou affecté le plus loin possible. À pratiquer une fois par jour, jusqu’à 20 séries et à ne pas forcer en cas de douleur.

Autres traitements naturels complémentaires

Le froid : il atrophie le gonflement en posant une poche de glaçons sur votre genou. Pensez à le recouvrir d’un tissu pour éviter les brûlures au gel.

Le repos : votre genou doit se reposer le plus possible, pendant au moins quelques jours. Évitez la pratique d’activités physiques tant que votre kyste n’a pas diminué de volume.

Le bandage : il peut aider à la réduction du gonflement et soutenir l’articulation. Servez-vous d’une attelle de genou et de sparadrap en serrant assez pour une stabilité sans inhiber la circulation.

La surélévation de la jambe : en ramenant ainsi le sang vers votre cœur, vous réduirez les enflements. Pendant le sommeil, pour maintenir la position, utilisez des oreillers de surélévation.

L’alimentation adaptée : un régime spécifique peut avoir des effets anti-inflammatoires. Privilégiez les légumes verts, les poissons gras, les agrumes, les fruits secs et les fruits rouges. Évitez cependant les sodas, la viande rouge, les fritures, le sucre raffiné, les aliments trop transformés.

Perdre du poids : enfin, le surpoids entraîne une importante pression sur le genou, ce qui peut engendrer des récidives ou des traumatismes additionnels. Pensez donc aux solutions pour atteindre un poids en faveur de votre santé. À défaut de pouvoir pratiquer du sport à cause de votre kyste, essayez d’adopter une alimentation et un mode de vie sains.

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Au bout de combien de temps se résorbe-t-il ?

Dans sa forme légère ou en traitant directement son origine, dans la plupart des cas, il disparaît spontanément. La durée pour sa résorption dépend de l’âge, de sa taille, de sa cause et du traitement adopté :

Pour une grosseur asymptomatique : en quelques semaines à quelques mois sauf s’il existe un facteur pathologique sérieux derrière.

À la suite d’un traitement par ponction : souvent associé à des injections de corticoïdes, la tuméfaction n’est pas anéantie, toutefois les symptômes s’estompent pour une durée continue après quatre et huit semaines. À noter que les injections de cortisone ne peuvent s’administrer plus de 2 à 3 fois par an.

Des récidives peuvent avoir lieu selon l’avancement du cas et la médication optée.

Chez l’enfant, son évolution tend spontanément vers le positif vers de l’âge de 7 ans, et dans plus de 70 % des cas, il disparaît totalement.  

Peut-on pratiquer du sport ?

La pratique du sport reste possible tant que la gêne occasionnée est supportable. Néanmoins, après avoir subi une opération chirurgicale, il faut impérativement attendre la cicatrisation avant la reprise des activités.

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Le kyste poplité chez l’enfant

Généralement sans cause liée à des pathologies graves, mais plutôt due à des traumatismes (choc, chute, accident), la majorité des cas de kyste poplité chez l’enfant se résout spontanément et ne nécessite pas de ponction ou de chirurgie.

Il peut se présenter sous la forme bilatérale (c’est-à-dire sur les deux genoux) et isolée par rapport à l’articulation. À partir de l’âge de 7 ans, cette pathologie tend à complètement disparaître dans la majorité des cas (plus de 70 %).

La ponction s’effectue dans les rares formes engendrant une gêne importante pour retirer un liquide visqueux. Tandis que l’acte chirurgical est à écarter absolument chez les enfants souffrant du kyste de Baker pour cause d’un taux de récidive trop élevé (de l’ordre de 40 %).

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